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Guide Liban - Culture et art de vivre au pays des cèdres

Guides touristiques, Pierre Pinta

de Pierre Pinta
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Guide Liban - Culture et art de vivre au pays des cèdres a été écrit par Pierre Pinta qui connu comme un auteur et ont écrit beaucoup de livres intéressants avec une grande narration. Guide Liban - Culture et art de vivre au pays des cèdres a été l'un des livres de populer sur 2016. Il contient 311 pages et disponible sur format . Ce livre a été très surpris en raison de sa note rating et a obtenu environ avis des utilisateurs. Donc, après avoir terminé la lecture de ce livre, je recommande aux lecteurs de ne pas sous-estimer ce grand livre. Vous devez prendre Guide Liban - Culture et art de vivre au pays des cèdres que votre liste de lecture ou vous serez regretter parce que vous ne l'avez pas lu encore dans votre vie.Rang parmi les ventes Amazon: #97337 dans LivresPublié le: 2011-06-02Langue d'origine:FrançaisNombre d'articles: 1Dimensions: 5.47" h x.71" l x8.07" L,Reliure: Broché311 pagesExtraitIntroduction VOYAGE EN LIBANIE «Encore plus belle !» C'est ainsi que s'exprimait une jeune Libanaise, à qui l'on demandait ce qu'il était advenu de Beyrouth après quinze années de guerre et deux décennies de reconstruction. Un cri du coeur pour conjurer le mauvais oeil ? Une réminiscence des mythes phéniciens de la mort et de la renaissance ? Plus sûrement un amour immodéré et un peu irrationnel pour une ville dont le seul nom évoque la déraison et l'autodestruction, mais aussi -reconnaissons-le - une certaine fascination. La stupéfaction d'un voyageur découvrant Beyrouth au lendemain de la guerre civile n'avait d'égale que celle de Candide entrant dans Lisbonne presque entièrement détruite par un violent tremblement de terre : immeubles éventrés, routes défoncées, façades calcinées ; et puis cette végétation sauvage, ces herbes folles qui avaient envahi l'espace urbain. Au milieu de tout cela une population hébétée, qui n'avait même plus la force de raisonner tant l'ampleur du désastre était immense, apparemment insurmontable. Qu'étaient-elles devenues, ces images idylliques du Pays des Cèdres, ce «paradis» vanté par les dépliants touristiques ? La puissance évocatrice du Mont-Liban et des cèdres millénaires, les vestiges spectaculaires de Baalbek, l'insouciance et la bonne humeur légendaires des Libanais ? Un catalogue de clichés fortement dévalués, le miroir brisé d'un pays soumis en outre à une double occupation étrangère ! Privé d'État - ce dernier n'avait au demeurant jamais brillé par sa présence -, livré à la violence et au pillage, le Liban était devenu un non-lieu... Mais «un non-lieu délicieux», une formule douce-amère empruntée à l'écrivain Selim Nassib. Un pays foudroyé certes, qui avait néanmoins maintenu vivace une extraordinaire soif de vivre et une propension (un peu exagérée) à se considérer comme «exceptionnel». Il est vrai qu'il ne fit quasiment pas appel à l'aide extérieure pour se reconstruire, comptant sur ses seules ressources financières (parfois douteuses) pour renaître de ses cendres. C'est ainsi que dans les années 1990. le Liban se prenait à nouveau à espérer, malgré l'instabilité persistante, les inévitables règlements de compte, la pesante présence syrienne et la guerre au Sud. Pendant ce temps-là à Beyrouth, architectes et aménageurs se lançaient dans des projets de reconstructions plus mégalos et délirants les uns que les autres, tandis qu'à Hamra, Achrafiyeh ou Gemmayzeh, la jeunesse se jetait à corps perdu dans les folles nuits levantines. La réouverture du Musée national, en 1997, a été vécue comme une rédemption, le signal fort d'un nouveau départ. Il aura pourtant fallu attendre les années 2000 pour assister au retrait des armées étrangères, les Israéliens pour leur part se réservant le droit de frapper durement un pays en convalescence (offensive meurtrière et destructrice de l'été 2006). Quant à la violence politique, elle s'est maintes fois manifestée depuis la fin officielle du conflit en 1991, provoquant à chaque fois une mobilisation monstre de la population, comme lors de l'assassinat de l'ancien premier ministre Rafic Hariri (février 2005). Une violence qui n'a toutefois pas empêché le Liban de s'atteler à deux tâches ambitieuses : effacer les stigmates de la guerre - ce qui était encore les quartiers et les régions les plus pauvres - et entrer à marche forcée dans le XXIe siècle, au risque cependant d'attenter gravement à sa nature, à ses paysages et à son patrimoine. Les années de guerre et de reconstruction «sauvage» auront au moins permis l'émergence d'une conscience citoyenne, une petite révolution dans un pays qui ne jurait que par l'individualisme et le libéralisme ! C'est ainsi que ces dernières années se sont multipliées les initiatives populaires et les associations, gages d'un certain rééquilibrage au profit des populations... et des touristes : protection de la nature (montagne et littoral), défense du patrimoine architectural et ethnographique, urbanisation maîtrisée, lutte contre la pollution, développement durable et commerce équitable : un peu partout ont émergé des projets visant à protéger et à valoriser les richesses naturelles et culturelles du Liban. Restent maintenant plusieurs inconnues, à commencer bien sûr par l'avenir politique du Pays des Cèdres, toujours en proie à la fitna (la «discorde»), mais aussi et surtout son avenir au sein du monde arabe, secoué par un vent de révolution qui a d'ores et déjà atteint Damas.Présentation de l'éditeurSitué aux portes de l'Orient, le Liban a de tout temps été très visité. Son patrimoine historique est riche et abondant : Phéniciens, Perses, Grecs, Romains, croisés, Ottomans, Français, etc., autant de peuples ou d'armées, d'envahisseurs ou d'alliés, dont les Libanais ont conservé la mémoire et dont les nombreux sites archéologiques témoignent. Mais le Pays des Cèdres est aussi un État moderne. Par son «génie», allié à un esprit d'entreprise et un fort dynamisme, il a pu se relever des plus sombres années de son histoire et, en dépit d'une guerre encore récente, se reprendre à espérer. Beyrouth a ainsi su restaurer son pouvoir de séduction : lieux branchés ou alternatifs ont redonné aux nuits levantines leur éclat d'autrefois, et les visiteurs du jour n'auront que l'embarras du choix entre musées et galeries, parcours historiques et complexes touristiques ultramodernes. En dehors des centres urbains, nombreux sont les sites touristiques dans tout le pays, qu'ils soient naturels (de la mer à la plaine de la Bekaa, en passant par le Mont-Liban), archéologiques (vestiges de Byblos, Baalbek ou Saïda), culturels ou gastronomiques (tissage de tapis, cuisine et vins réputés). Ainsi, chacun peut se composer un circuit sur mesure et varié à souhait.Biographie de l'auteurPierre Pinta, dont le grand-père a vécu au Liban pendant la période du Mandat, est un géographe spécialisé dans la zone méditerranéenne et proche-orientale. Ses travaux de recherches portent sur l'émigration libanaise et il a publié de nombreux articles sur la géopolitique du Liban dans des revues spécialisées.Vous trouverez ci-dessous les commentaires du lecteur après avoir lu Guide Liban - Culture et art de vivre au pays des cèdres. Vous pouvez considérer pour votre référence.
1 internautes sur 1 ont trouvé ce commentaire utile.Tout apprendre (ou presque) sur le pays et ses habitantsPar M. LacroixPlus qu'un guide touristique, ce livre nous entraîne dans une visite des lieux incontournables mais parfois (quand c'est possible) loin des sentiers battus. Après l'avoir lu, le touriste comprend mieux le pays, ses habitants et son histoire et ses drames

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